En eau douce, en mer, sur l’estran ou au bord du rivage, la pêche de loisir est pratiquée par près de 1,5 millions de personnes en France. Si cette activité séduit de plus en plus les amateurs de pêche, elle n’est pas sans conséquence sur l’environnement. La pêche éco-responsable est-elle une pratique de nature à maintenir les équilibres environnementaux et la durabilité de la pêche de loisir ? Le Blog écolo vous en dit plus…

La pêche éco-responsable : vers une préservation de la biodiversité marine ?

Une nécessaire sensibilisation des pêcheurs aux enjeux écologiques

La pêche maritime de loisir génère une importante activité économique, de par les services et les fournitures qu’elle met en jeu (une canne à leurre, un sondeur, un fourreau, un bateau amorceur de la marque Pacific Pêche etc.).

Conscients de l’impact de cette activité sur l’environnement, les Ministères de l’écologie et de l’Alimentation ont conclu avec les associations et fédérations de pêcheurs la Charte d’engagements et d’objectifs pour une pêche maritime de loisir éco-responsable.

Cette charte vise à sensibiliser les pratiquants de la pêche à la mouche, au coup ou au carnassier, des impacts de l’interaction humaine avec le milieu aquatique.

Quels engagements pour une pratique de la pêche responsable et durable ?

Les parties signataires de la charte se sont engagées à apporter leur concours pour :

  • Mieux gérer la ressource : communiquer sur les bonnes pratiques qui assurent la pérennité des ressources en vue de faire évoluer la règlementation (nombre de prise journalière autorisées ou périodes de repos biologiques nécessaires pour certaines espèces).
  • Lutter contre la fraude en contribuant au marquage des poissons capturés et lutter contre les prélèvements abusifs.
  • Déclarer l’activité de pêche maritime de loisir auprès d’Associations Agréées de Pêche et de Protection du Milieu Aquatique (AAPPMA).

En favorisant le maintien des équilibres environnementaux, la pêche éco-responsable contribue à la préservation de la biodiversité marine. Pratiquée à plus grande échelle, cette démarche pourra s’imposer comme une solution durable face aux actuels enjeux écologiques.